Thursday, December 14, 2006

le cadeau


Il circule une histoire à propos d'un cadeau fait à Abdu'l-Baha de la part d'un pauvre ouvrier baha'i d'Ishgabàd. Cet homme avait entendu dire qu'un voyageur en route pour Londres traversait sa ville pour rejoindre Abdu'l-Baha et il était anxieux d'envoyer un cadeau à son Maître bien-aimé. Mais il n'avait rien à donner, il pria donc le voyageur de prendre son modeste dîner, qu'il avait enveloppé avec un mouchoir de coton, et de l'apporter à Abdu'l-Baha comme preuve de son amour.Il s'écoula plusieurs jours avant que le voyageur ne parvienne à Londres. Il rejoignit Abdu'l-Baha lorsque celui-ci entamait son repas en compagnie de quelques invités et en toute bonne foi, il présenta le cadeau de l'ouvrier en racontant les circonstances relatives au don. Abdu'l-Baha dénoua le mouchoir. Il contenait un morceau de pain noir et sec ainsi qu'une pomme ratatinée. Que fit Abdu'l-Baha avec cela ? Il rompit le pain en petits morceaux et Il incita les invités à se joindre à Lui pour se nourrir du dîner de l'ouvrier. " Mangez avec moi de ce cadeau d'un amour humble " dit-Il. Et Abdu'l-Baha renonça à son propre repas. (CH 161)



Un jour, à Londres, un visiteur posa la question suivante à Abdu'l-Baha: "Le bonheur succédera-t-il un jour à l'affliction dans le monde?"
Abdu'l-Baha lui répondit: "Il y a presque deux mille ans maintenant que Sa Sainteté le Seigneur Christ enseigna à Son peuple cette prière:
"Que Ton règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. " Pensez-vous qu'Il vous aurait enjoint de prier pour quelque chose qui ne pourrait jamais arriver?
Cette prière constitue en même temps une prophétie."
Le visiteur dit: "Mais, Abdu'l-Baha, quand le Règne arrivera-t-il?
Peut-on espérer que Sa Volonté sera faite prochainement sur la terre comme au ciel?"
"Cela dépend", dit Abdu'l-Baha. " Cela dépend de la fermeté de chacun d'entre vous à servir la Cause jour et nuit. Vous êtes tous des flambeaux que j'ai allumés de mes propres mains.
Allez et allumez en d'autres jusqu'à ce que tous les serviteurs divisés dans l'attente se fusionnent dans une grande Unité.""Ceux qui travaillent en solitaires " dit-Il, "sont comme des fourmis, mais en s'unifiant, ils deviendront comme des aigles. Ceux qui travaillent seuls sont comme des gouttes d'eau mais en se combinant avec d'autres, ils deviendront une grande rivière qui apportera l'eau pure de la vie aux endroits désertiques du monde. Quand cette grande rivière de vie deviendra un fleuve, toutes les misères, les tristesses et les afflictions seront enrayées. Soyez unis! C'est dangereux de n'être qu'une simple goutte; elle peut être répandue ou s'évaporée." (CH 171)



Abdu'l-Baha faisait ressentir à tous qu'ils étaient comme Sa propre famille. Un jour en Angleterre, Il était assis en compagnie de deux dames, l'une d'elles lui dit: "Maître, n'avez-vous pas hâte d'être de retour à Haïfa et d'être avec votre famille bien-aimée?"Abdu'l-Baha sourit et dit: "Je veux que vous compreniez que vous êtes toutes deux mes filles et que vous m'êtes aussi chère que mes propres filles à Haïfa."Les dames n'en croyaient pas leurs oreilles et elles se demandaient comment elles pouvaient mériter un si grand honneur, mais cela leur a permis de comprendre les enseignements de Baha'u'llah sur l'unité du genre humain et sur l'appartenance de tous les hommes à la même famille. (CH 171)


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les enfants


Abdu'l-Baha aimait les enfants. Un jour, Il fut invité avec quelques baha'is dans East Sheen à Londres pour rendre visite à une famille ayant trois enfants en bas âge. En un rien de temps, les enfants montèrent sur Ses genoux, s'agrippèrent à Son cou et, aussitôt qu'Il commença à parler, ils devinrent tranquilles comme trois petites souris.Tout en parlant, Abdu'l-Baha caressait les cheveux des petits et Il disait: "Bénis sont les enfants, de qui Sa Sainteté le Christ a dit: "Le Royaume des Cieux leur appartient. Les enfants n'ont pas d'ambitions terrestres. Leurs coeurs sont purs. Nous devons devenir comme les enfants ..." Nous devons purifier notre coeur pour percevoir Dieu par Ses Manifestations Majeures et obéir aux lois que nous révèlent Ceux-ci, Ses Messagers."Plus tard, au cours de la même journée, Il prit une marche dans Richmond Park. De là, Il a assisté à une course de poneys entre quelques garçons et une fille. Abdu'l-Baha a semblé particulièrement réjoui lorsque la fille gagna la course. Il s'approcha d'elle en disant: "Bravo, Bravo!" (CH 165)

soyez joyeux


Abdu'l-Baha désirait toujours que les gens soient heureux. Il manifestait cette attitude de plusieurs façons. Il demandait toujours aux gens, "Êtes-vous bien? Êtes-vous heureux?"Un jour à Londres, des cascades de rires provenant d'une cuisine se faisaient entendre. Abdu'l-Baha se dirigea rapidement vers le groupe enjoué."Je suis très content de vous voir si heureux" dit-Il. "Mais dites-moi, pourquoi riez-vous?"Les propos suivants entre le serviteur persan et le tenancier anglais avaient été échangés: Le Persan avait dit: "En Orient, les femmes portent un voile et font tout le travail. " À quoi l'Anglais avait répondu: "En Occident, les femmes ne portent pas le voile et s'assurent que les hommes effectuent au moins un peu du travail. Vous feriez mieux de continuer à nettoyer cette argenterie."Abdu'l-Baha rit de bon cœur et donna à chacun une petite pièce d'or, simplement pour souligner leur bonheur!

Abdu'l-Baha s'intéressait beaucoup du travail accessible aux femmes


Abdu'l-Baha s'intéressait beaucoup du travail accessible aux femmes et à leur progression. Pendant qu'Il était en Europe et en Amérique, plusieurs femmes de notoriété vinrent le voir, telles que Madame Annie Besant, présidente de la Société de Théologie, des dirigeantes d'organisations féminines variées, des travailleuses sociales, des directrices d'institutions d'enseignement pour filles et bien d'autres.Un jour, une dame qui croyait fermement au droit de vote des femmes vint rendre visite à Abdu'l-Baha. Le maître a parlé de la condition générale de la femme dans différentes parties du monde, puis Il s'est tourné vers la dame et lui dit: "Donnez-moi les raisons qui vous permettent de croire que les femmes devraient avoir le droit de vote."La dame répondit: "Je crois que la race humaine est d'origine divine et qu'elle doit s'élever de plus en plus haut mais qu'elle ne peut voler d'une seule aile."Abdu'l-Baha fut ravi par cette réponse. Il sourit et demanda: "Mais que feriez-vous si l'une des deux ailes était plus forte que l'autre?"Elle répondit: "Alors nous devrions renforcer l'aile la plus faible, car le vol ne serait pas très en douceur."Abdu'l-Baha sourit encore et dit: "Que diriez-vous si je vous prouvais que la femme est l'aile la plus forte?"Et la dame répondit le plus gracieusement qu'elle put: "Vous gagneriez ma reconnaissance éternelle!" (AL 104)